Blog Notes

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mercredi 31 décembre 2008

Radiohead : In Rainbows.

Ben oui, il était peut-être temps d'en parler, surtout que ça fait combien de temps qu'il est sorti ? Hum... Octobre 2007 ! Et surtout avec un coup inédit, en téléchargement, légal et au prix que vous vouliez donner. De 0 € à ce que vous vouliez, pouviez, comme vous aviez envie !

À l'époque, je n'avais même pas téléchargé. Bien sur je devais avoir quelque part un ou deux titres de Radiohead au format MP3, mais sans plus !

Et puis samedi dernier, j'ai acheté le disque, vinyle ! Ben oui, histoire de faire un peu à contre courant quand même ! Je devais juste avoir entendu 2 titres comme ça à la radio, mais rien de plus ! Et donc, le vinyle, déjà parce que la pochette, magnifique.Radiohead, In Rainbows pochette du vinyle.Et à l'écoute, le choc ! En boucle, je l'ai passé trois fois de suite, au grand désespoir de ma fille ! Bon, c'est pas qu'elle aime pas, mais vu que c'est la première fois qu'elle me voit mettre un disque 3 fois de suite, elle a cru que j'étais malade !

Bon, pour en revenir à ce disque...

10 titres, mais quels titres ! Je ne sais pas décrire, je ne suis pas un chroniqueur et je n'ai pas de talent pour ça ! Mais Thom Yorke, le leader de Radiohead possède une voix tour à tour lyrique, douce, rageuse, aiguë, bref, plein de registres différents. Et la musique... pfff... Ballade, enlevée, emphatique (dans le bon sens du terme), glaciale, presque gothique sur un titre, lumineuse... et encore, et encore...

Un disque d'un véritable cohérence, renforcée par le nombre restreint de titres, et en même temps, une aisance mélodique. Pour tout dire, j'avais l'impression, avant ce disque, que Radiohead était un groupe dur et âpre. Et là, c'est presque le contraire. Lumineux, puissant en même temps et naturel. Reste les textes, qui semblent, avec l'appui de mon anglais rouillé, assez noirs. Mais je dois encore approfondir.

Donc, vous l'aurez compris, l'album de mon année 2008.

Bonne écoute.

mardi 9 décembre 2008

Je suis mort qui, qui dit mieux.

Je suis mort qui, qui dit mieux Paroles et musique de Higelin

Je suis mort qui qui dit mieux 
Ben mon pauv’ vieux voilà aut’ chose 
Je suis mort qui qui dit mieux

Mort le venin coupée la rose 
J’ai perdu mon âme en chemin 
Qui qui la r’trouve s’la met aux choses 
J’ai perdu mon âme en chemin 
Qui qui la r’trouve la jette aux chiens. 

J’m’avais collé 'vec une femelle 
Ben alors ça c’est la plus belle 
J’m’avais collé avec une femelle 
L’jour où j’ai brûlé mes sabots 
J’y avais flanqué un marmot 
Maintenant qu’son père est plus d’ce monde 
Va pousser ce p’tit crève-la-faim 
Faut qu’ma veuve lui cherche un parrain. 

Elle y en avait d’jà trouvé un 
Hey, j’ai pas les yeux dans les poches 
Elle y en avait d’jà trouvé un 
Dame faut prévoir en cas d’besoin, 
C’est lui qui flanquera des taloches 
A mon p’tiot pour qu’y s’tienne bien droit 
C’est du joli, moi j’trouve ça moche 
De cogner sur un plus p’tit qu’soi. 

Cela dit dans c’putain d’cimetière, 
J’ai perdu mon humeur morose 
Jamais plus personne ne vient 
M’emmerder quand je me repose, 
A faire l’amour avec la terre 
J’ai enfanté de p’tits vers blancs 
Qui me nettoient, qui me digèrent 
Qui font leur nid au creux d’mes dents 

Arrêtez-moi si je déconne 
Arrêtez-moi ou passez m’voir 
Sans violette, sans pleurs ni couronne 
Venez perdre un moment d’cafard 
J’vous ferais visiter des cousins 
Morts à la guerre ou morts de rien 
L’esprit qui vous cligne de l’œil 
Les bras tendus hors du cercueil. 

Aujourd’hui je vous sens bien lasse 
Ne soyez pluis intimidée 
A mes côtés reste une place 
Ne tient qu’à vous de l’occuper 
Quest-ce-que tu as ? Oui le temps passe 
Et le p’tit va rentrer d’lécole 
Dis-lui qu’son père a pas eu d’bol 
L’a raté l’train, c’était l’dernier. 

Attends un peu ma femme, ma mie, 
J’ai un remède pour le garçon, 
J’ai plus ma tête voilà qu’j’oublie 
Où j’ai niché l’accordéon, 
P’têt’ à la cave p’têt’ au grenier 
Je n’aurai d’repos qu’il apprenne 
Mais il est tard sauve toi, je t’aime 
Riez pas du pauv’ macchabée. 

Ceux qu’on jamais croqué d’la veuve 
Les bordés d’nouilles, les tire-à-blanc 
Quy’on pas gagné une mort toute neuve 
A la tombola des mutants 
Peuvent pas savoir ce qui gigote 
Dans les trous du défunt cerveau 
Quand sa moitié dépose une botte 
de roses su’l’chardon du terreau