Un son tranchant, une voix sur le fil du rasoir, une guitare aérienne et aiguisée comme une lame, c’est un album incontournable. précurseur du punk rock new-yorkais.
Pas grand chose d’autre à dire que : Chef-d’œuvre !
Un seul disque dimanche dernier… Juste un seul. Il faut dire que cette fois encore, j’étais du coté des vendeurs sur ce vide-greniers. Debout 6h pour arriver et s’installer vers 7h. Et à peine commencé à sortir la "marchandise" de la voiture, que déjà les premiers acheteurs. Toujours les même en plus. Ils zonent de vide-greniers en vide-greniers. Il y a celui qui demande si on a un vieux téléphone portable à vendre, celui qui cherche des chaussures, et ceux qui fouillent, qui marchandent même pour 1 euro… Bref, la faune habituelle des vide-greniers. Et il y a aussi les amateurs de vinyles. Et comme j’en vends quelques un, ça donne l’occasion de parler. Bon, pour être franc, j’ai du en vendre 4, à prix coutant, 1 euro pièce… Du folk et de la musique classique, mais en parfait état. J’ai même vu le collègue qui m’a acheté un disque. Non, deux … ET on a causé chine, vinyles, et les récoltes de plus en plus maigrichonnes. Bien sur, j’ai fait moi aussi mon tour du vide-greniers, pour ne rien trouver de bien enthousiasmant… J’ai fait le tour une fois, puis deux fois… Et puis en début d’après-midi, j’ai refait un autre tour. J’ai du faire facilement 4 à 6 fois le tour… Et figurez vous que j’ai bien fait. Parce que un autre vendeur a fait une pause chez lui, et ramené quelques disques. Dont celui-là :
. Un très chouette album de blues. Classique mais très très bon. Et puis, pour le plaisir, une édition US, pas très courante quand même. Bref, pour 1€, une bonne affaire musicale et de petit collectionneur. Bon, au prochain vide-greniers donc, dimanche à venir.
Une petite chronique rapide de ce disque, incontournable du grand Otis Redding ! Rien que du très haut niveau, en dehors d’une version du Satisfaction des Stones qui n’est sans doute pas à la hauteur des autres titres (mais la faute à qui ? À noter qu’une version de ce titre sur le Live de Monterey donne toute sa démesure). Ce disque est crucial pour entendre Otis Redding dans ses classiques, ses standards. Entre Soul et Rhythm’n’blues, un véritable joyaux de sensualité, d’émotion, d’énergie… Une merveille…
Sans doute une des plus belles pochette du rock ! Et un disque absolument splendide ! En fait un disque tout en nuances, musicalement, tout en poésie aussi ! Loin de la fureur que l’on a pu prêter au Doors, loin de l’image d’un Jim Morrison incontrôlable ! Cependant, l’album a une tonalité plus sombre sans doute que le premier, même si une bonne partie des titres date de la même époque. Les paroles de Jim Morrison, sans doute plus inquiétantes, plus "ésotériques" sur certains titres y sont sans doute pour quelque chose. Bref, un très bel album. Digne du premier Doors et pas loin du chef-d’œuvre L.A. Woman.
Un album plus ambitieux sans doute que le premier, plus abouti techniquement, plus travaillé, moins brut !
J’ai trouvé le vinyle, à Marseille, dans un magasin Cultura, dans une très belle réédition conforme à l’original sorti en 1967, label et insert… Et cette pochette, comme sortie d’un cirque, ou d’un film de Fellini… Strange Days ! Magnifique.
Disque reçu ce matin par la poste. Juste écouté une fois, mais il va mériter d’autres écoutes. La première audition m’a laissé une très belle impression. Un blues royal et dense ! Je vous promets une chronique plus détaillée de ce magnifique disque, ce chef-d’œuvre du blues !
Au pays du blues : Long John Hunter. Et enfin on peut en apprendre un peu plus. Que sans un concert de BB King en 1953, il n’aurait jamais acheté sa première guitare. Et qu’il ne lui a fallu que quelques jours pour créer son groupe et se trouver un style : blues et guitare tranchante. Bizarrement, son ambition se limite au plaisir de jouer dans son Texas natal et au Mexique. Cela va suffire à son bonheur, pendant, pfui, au moins 40 ans ! Étonnant non ? Et que c’est seulement à partir de 1993 que sa renommée et son talent vont franchir les frontières, du Texas, et même des USA…
Le disque dont il est question dans ce billet : Ooh Wee Pretty Baby, quant à lui, compile les singles enregistré pour le label Yucca entre 1961 et 1963. Entre rock n roll et blues, une musique franchement jouissive. Je sais, c’est un peu facile comme adjectif. Mais c’est évident, je ne suis pas un grand littéraire, et mon vocabulaire enthousiasme est limité. Mais j’adore ce disque et cette musique.
Ah, et comment es-tu tombé sur cette merveille ? Ben, en cherchant un disque à acheter sur Priceminister et en tombant en arrêt devant la pochette (sans parler du tarif, entre 7 et 8 €). Et bien sur, recherches sur le net, article franchement ridicule de wikipedia, puis un peu de fouille internet et pour finir Spotify et Deezer. Et une découverte géniale de plus !
Pour finir ce petit billet, un petit titre pour vous mettre l’eau à la bouche : Strange Feeling.
Brassens encore censuré ? Ou toujours subversif ! En tout cas, il ne fait pas bon de chanter cette chanson de Brassens. Car ni les condés, ni les juges ne semblent avoir le sens de l’humour, ni même un peu de culture ! Hécatombe interdite !
Quel disque, quel disque ! Un double album sans aucun doute le meilleur album des Stones. Bon, les spécialistes vous dirons que les Stones ont sorti au moins 7 meilleurs albums. Je vous laisse le soin d'en faire la liste. Mais franchement, même si ce disque n'a pas la chanson avec le riff éternel (celui de Satisfaction), n'a pas la chanson lente qui donne envie de s'abandonner dans les bras de sa douce, même si en fait il n'y a pas la chanson évidente qui vous reste en tête, il y a dans cet album une homogénéité de tous les titres. Une unité remarquable qui fait de ce disque au choix un grand disque de rock ou de blues ! Les Stones étaient vraiment un grand groupe, un groupe rock, un groupe de blues ! Un de ces groupes qui de toute manière donne forcément envie de se jeter dans le rock et de monter sur une scène (bon, pour moi c'est trop tard). Je ne peux que vous le recommander. D'ailleurs l'histoire de l'écriture, de l'enregistrement de ce disque est un pur moment de sex, drugs and rock'n'roll. Il me semble d'ailleurs qu'un film en raconte l'histoire ! Je ne vais pas en dire plus, il faut juste écouter !
Pour conclure, une petite anecdote sur la découverte de ce disque. La mode est au vinyle, et les vide-greniers sont de plus en plus courus. Par les amateurs comme moi, par les nouveaux convertis et par les professionnels (qui eux vont revendre au prix fort). Et bien sur, les prix montent (un peu), les bonnes galettes se font moins courantes, et les daubes se multiplient. Je vous mets au défi de ne pas voir un album 33T de michelsardou dans un vide-greniers. C'est bien simple, même quand le vide-greniers est annulé, il reste encore les albums de michelsardou.... Donc, la petite histoire : il faut en principe se lever tôt pour être un bon chineur. Je n'arrive pas à me lever très tôt. Donc ce dimanche 1er mai, j'arrive à 8h - une heure déjà tardive - je me gare, et je m'engage dans la première allée et au premier stand, deux piles de disques et sur le haut de la première pile, bien en vue, Exile On main Street. Mon cœur cogne... je me dis qu'il doit y avoir un os : disques rincés, album incomplet (c'est un double LP). Et je regarde, fébrile... pochette en excellent état et surtout album complet - inserts intérieurs et deux galettes en parfait état. Je m'informe du prix - 4€ m'annonce la vendeuse.... Aucune hésitation. Aucune.