Un moment de grâce absolu. Jeff Buckley, un destin hors du commun, une voix exceptionnelle et un seul album. Un chef-d'œuvre. Bien sur, on galvaude facilement les mots, mais, ici, ce n'est pas le cas. Un album chiadé, une production musicale et sonore qui frise la perfection. Un album grandiloquent, mais surtout lyrique ! Ce disque est d'une beauté sombre, d'un désespoir palpable, poignant ! Ce fut l'unique album de Jeff Buckley, mort dans des circonstance absurdes (les autres albums sortis ne sont que des chutes de studio, des bouts de concerts. Bien sur, ils montrent encore tout le talent de Jeff Buckley). Ce disque, Grace, porte bien son nom. Le premier titre Mojo Pin, qui monte, qui monte et semble ne pas vouloir finir. Et cette voix, habitée.... Et que dire d'une autre chanson phare, Hallelujah (une reprise de Leonard Cohen), qui nous laisse pantelant, à genoux, devant tant de ... grâce. Si vous êtes passé à coté de ce disque, il est temps d'y venir. Chaque chanson est une perle, ouvragée, travaillée, ciselée...