Je n'ai pas la prétention de faire ici un long billet sur le Grateful Dead. Je ne suis pas un spécialiste. Pour vous éclairer un peu plus, le lien suivant : The Grateful Dead.

Groupe phare de la période psychédélique en tout cas. leur musique est un mélange de rock, de folk et de blues et d'expérimentation. À la fois une musique typiquement américaine, et pourtant très progressive et moderne. Racines et modernité. Deux disques à avoir (Pas encore trouvé en broc, mais je ne désespère pas, jamais) American Beauty et Workingman's Dead. Jerry Garcia, le guitariste est un génie. Bref, un groupe incontournable de cette période entre folie, LSD et tout le grand cirque du Rock'n'Roll.

Bon, en ce moment, j'écoute un album mineur, mais très agréable. Peut-être un peu moins jazzy, moins folk, et plus "progressiv rock" : Terrapin Station.

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En fait, j'ai juste envie de vous faire partager une anecdote amusante, découverte en lisant un bel article sur Le Grateful Dead dans la revue Eldorado.

Une des caractéristique de ce groupe, c'était la propension à dérouler des concerts interminables, avec des improvisations plus ou moins inspirées. Mais c'était aussi le charme du Dead. Jusqu'au jour ou : en avril 70 (je ne suis pas certain de l'année), le groupe partage l'affiche du Fillmore avec Miles Davis et son quintet (à l'époque des albums In a silent way et Bitches Brew) Autant dire une époque forte de la création Davisenne). Et là, pour le groupe, c'est un choc. Soir après soir, c'est la consternation du coté du Grateful Daed qui découvre la force incroyable d'improvisation de Miles Davis et de ses complices. Et le choc sera salutaire. Fini les longs solos de guitare, place à la composition et aux chansons.

Et ça donnera l'album American Beauty, un chef d'œuvre.

Comme quoi, il faut parfois se confronter à plus grand que soi.

Ps : retour bredouille de vide-greniers, et ça fait deux dimanches de suite.